Compte-rendu de la sortie:
Après un démarrage frisquet sur la place de Buzy avec une introduction sur le contexte géologique, le soleil a vite réchauffé les équipes et éclairé le fond de l’eau, montrant turbidites et plis sous l’eau, en plus des rochers à éviter.
On notera l’oubli inexcusable des masques et tubas, responsable de l’absence de collecte de spécimens supplémentaires gisant sous nos pieds pour nos collections de galets !
Le niveau d’eau étant plutôt bas pour cette sortie de printemps (la fonte des neiges étant passée) les affleurements étaient encore plus imposants, et les pillows-lavas (pile de ballons de rugby écrasés) et brêches hyaloclastiques des coulées de basaltes sous-marins du rift pré-pyrénéen encore plus étendus.
Le peu d’eau a aussi rendu plus étroits les passages en eau vive entre les rochers, et l’équipe de géolvaliens s’est vite trouvée dans les contre-courants experte en pirouettes et loopings plus ou moins contrôlés, et experte en pagayage arrière ou rotationnel, pour reprendre le fil de l’eau vers l’aval, sous les exclamations précipitées (et les yeux exorbités) des nos guides barreurs « Traqueurs de Vagues ».
Bravo à eux, qui ont su garder leur calme, et, quand il le fallait urgemment, réussi à détourner notre attention toute géologique au profit d’un pagayage énergique, quoique souvent chaotique dans l’entre-choc des pagaies.
Le déjeuner sur l’herbe en plein soleil, avec produits du terroir (solides et liquides) fut une pause bienvenue ; mais pas de temps pour une sieste qu’on pensait méritée ; les courants les plus rapides nous attendaient.
Plus bas, quelque part au long de cette jungle « amazonienne » (sans aucun signe de civilisation depuis le départ du matin) des braves se sont exercés au traditionnel Saut du Pont du Diable, les autres assurant par un encore plus courageux dévouement photos et vidéos.
Le tronçon final fut épique avec le passage des 2 cascades en raclant le fond à l’amorce des ressauts : il fallut l’aide musclée de nos guides dans l’eau pour soulever et faire basculer, à renfort de haut-hisse, et l’arrière du raft et nos lourds derrières tassés dedans, et faire ainsi décoller le raft pour les 2 plongeons dans le vide.
Désolé, pas de photos ; les mains étaient agrippées aux câbles du raft ! mais la bande son aurait suffi pour inscrire ces instants dans l’Histoire.
Finalement la journée s’est passée trop vite ; et il nous manque toutes les photos d’affleurements et de galets qu’on avait prévu de faire . Reste plus qu’à y revenir!
A bon entendeur, à l’année prochaine, pour ce rendez-vous unique de chaque printemps !
et merci à Clémence pour les photos et vidéos !
- ALBUM PHOTOS de l'excursion : cliquer ICI
- LIVRET-GUIDE : cliquer ICI
|