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Samedi 4 juillet 2020 |
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Dimanche 13 septembre 2020
Les vestiges de la chaîne hercynienne
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Sortie limitée à 25 personnes RV 1 : 7h – Jurançon parking de la fromagerie des Chaumes
Contact: AB 07 81 69 61 94
Coût du covoiturage : 7 €
RV 2 : 7h50 – Gurmençon, parking prés de l'église
Contact : à définir
Coût du covoiturage : 3.5 €
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![]() Un fossile de fougère dans les roches carbonifères
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Dimanche 27 septembre 2020
Le sommet mythique du Mailh Arrouilh
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Repas tiré du sac RV 1 : 7h30 – Jurançon parking de la fromagerie des Chaumes
Contact: FS 06 85 56 80 97
Coût du covoiturage : 4 €
RV 2 : 8h15 – Gare de Lurbe-Saint-Christau
Contact : AL 06 19 36 04 38
Puis débute la randonnée sur la face ouest du Mailh Arrouil : A la lisière de la forêt, vue sur la carrière d’Asasp et ses dolomies du Jurassiques. Date limite pour l'inscription : jeudi 24 septembre Compte-rendu de la sortie : Nous commençons par la visite des panneaux du Géotrain : à gauche, de la dolomie, à droite aussi de la dolomie, et un chaînon qui semble calme mais cache bien son jeu. En route pour une piste chaotique, jusqu'aux vaches coincées derrière la barrière qui nous fixent, avec envie peut-être, on ne saura jamais, elles aussi cachent bien leur jeu. Avant de traverser cette étendue de bouse, explication scatologique de François : non, les rudistes agglomérés en récifs n'étaient pas entourés d'une boue argileuse, mais juste d'un mélange de vase calcaire et de déjections (bref, du caca, n'ayons pas peur des mots !) qui s'accumulait dans les bas fonds. Bientôt, le calcaire d'Arudy cède sa place aux marnes de Sainte Suzanne, plus discrètes et mouillées. Plus loin, magnifique vue plongeante sur la carrière d'Asasp : encore de la dolomie, et bien sûr débat sur les ressources minérales en général, indispensables bien que souvent stigmatisées. On quitte la piste : ça grimpe, on rentre dans le vif du sujet. Beaucoup d'herbe, les quelques affleurements et la carte géologique nous situent dans du bleu clair, jurassique et calcaire. Le paysage derrière nous devient sublime, et naturellement nous ne nous privons pas d'en faire la lecture géologique. Après avoir observé un fort pendage nord conforme à nos attentes, nous débouchons sur une structure de barrières métalliques canalisatrices de troupeau. Pas évident de savoir par où continuer. Choisir c'est sacrifier : nous nous retrouvons dans un sous bois assez chaotique parsemé d'affleurements ruiniformes. C'est la dolomie bien sûr, qui pue quand on la pète mais pas pour les raisons qu'on a l'habitude de croire : fi donc du H2S malodorant ! C'est juste que les sulfures excités par notre coup de marteau ont libéré du mercaptan, comme celui jadis utilisé pour parfumer le gaz de ville, par sécurité. Merci François d'avoir tordu le cou à nos idées reçues. Encore un dernier raidillon, et nous débouchons sur la crête, qui nous conduit au sommet : vue à 360° à couper le souffle, au nord la plaine à l'infini, au sud l'anticlinal de Sarrance qui s'achève à l'ouest par un périclinal digne de figurer sur un géopaysage... La pause repas est agrémentée par des supputations géochimiques : la dolomie serait plus stable que la calcite dans une ambiance salée, et justement les quantités considérables d'évaporites déposées au Trias ne se seraient pas contentées d'agir mécaniquement sur la tectonique, mais auraient aussi fourni les circulations d'eau salée à l'origine de la dolomitisation. Laquelle dolomitisation, en diminuant la taille des cristaux, génère de la porosité, pour le bonheur des pétroliers qui ont la faculté de la convertir en dollars, pourvu qu'elle abrite les fluides adéquates. Tanguy teste avec bonheur un chemin de retour qui évite le sous bois chaotique. Nous coupons ensuite pour rejoindre directement la piste, dont le talus fait affleurer la série complète du passage du Crétacé au Jurassique. A Asasp, halte chez Germaine. Nous y donnons le coup de grâce à son fût de pression, et savourons le plaisir de cette magnifique journée au cours de laquelle, grâce à François, nous avons pu établir les connections entre ce que nous avons vu et les considérations théoriques qu'il nous a détaillées. |
Carte itinéraires géotrain (détail)
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Samedi 3 octobre 2020 ANNULEE
Rendez-vous en Comminges avec Jack London et Edwin Drake
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La réalisation de cette sortie était soumise à l'autorisation des autorités, en relation notamment avec le calendrier des lâchers d'eau sur la rivière. Excursion à pied et en bord de rivière (Pas de marche, mais peut s'avérer fatigant pour le dos) RV 1 : 7h30 à PAU - Parking du Zénith
Contact: à définir RV 2 : 9h00 à BOUSSENS - Carothèque STC, impasse d'Estarac Carte (depuis sortie 21 de l'autoroute)
Contact: MB (06 08 67 33 29) Jack London et Edwin Drake nous donnent rendez-vous dans le Comminges pour :
The gold rush : Les rivières de l’Ariège (dont l’étymologie est évidente) drainent, dans leurs alluvions, paillettes et pépites d’or venues des minéralisations des massifs granitiques paléozoïques des Pyrénées; ces placers sont connus depuis le géographe grec Strabon (-65/+25) et c’est un peu pour eux que Jules César envahit la « Gallia Aurifera ». La rivière le Salat, entre St Girons et Boussens où elle rejoint la Garonne, est particulièrement riche en minéraux lourds, hématite, pyrite, mais aussi grenats et or que la batée nous révèlera…
The black gold : La région de Boussens est aussi riche des premières découvertes d’hydrocarbures faites dans le Sud-ouest dès 1939 avec le forage du gisement de St Marcet (8 Gm3 de gaz à 1500m de profondeur) qui permit d’alimenter en gaz Toulouse et Bordeaux. L’usine de dégazolinage puis les bureaux d’Elf-Aquitaine ont été construits à Boussens; la carothèque actuelle qui renferme des milliers de kilomètres de roches venus des derricks du monde entier en est la digne et belle héritière !
Programme: Sortie réalisée en deux parties : Jack London puis Edwin Drake (ou Or et Or noir) dans la zone d’avant-pays pyrénéen plissée.
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Une belle batée en Ariège
Un peu d’or noir !
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